Une nouvelle étude publiée dans le Journal of Nature Communications a révélé que les fondateurs de la première civilisation européenne avancée étaient européens et non égyptiens comme on le pensait auparavant.
La mystérieuse culture minoenne est surtout connue pour le mythe du minotaure, un mi-homme mi-taureau qui aurait vécu au plus profond d’un labyrinthe et qui a alimenté de nombreuses histoires mythiques.
Les Minoens vivaient en Crète, qui fait maintenant partie de la Grèce, et la culture minoenne a atteint son apogée entre 2709 et 1420 avant JC.

Bien qu’il puisse sembler logique que les Minoens soient européens, une théorie de longue date soutenait que les premiers habitants de la Crète provenaient d’Égypte. Une partie de cette croyance venait du fait que l’ancien palais de Knossos, qui a été découvert il y a plus de 100 ans, avait un art et une décoration très similaires à l’art égyptien.
Une découverte révélée grâce à l’ADN
L’équipe de chercheurs a fait sa découverte en comparant l’ADN de squelettes minoens vieux de 4 000 ans trouvés dans une grotte du plateau de Lassithi en Crète avec le matériel génétique de 135 personnes modernes et anciennes vivant à travers l’Europe et l’Afrique dans le passé et aujourd’hui.
Il a été constaté que les squelettes minoens étaient génétiquement très similaires aux Européens modernes et génétiquement distincts des populations égyptiennes ou libyennes.
“Ils étaient très similaires aux Européens du Néolithique et très similaires aux Crétois d’aujourd’hui”
a déclaré le co-auteur de l’étude, George Stamatoyannopoulos, généticien à l’Université de Washington.
Les résultats suggèrent aussi que les anciens Minoens descendaient probablement d’une branche d’agriculteurs d’Anatolie (qui est aujourd’hui la Turquie et l’Irak moderne) qui s’est répandue en Europe il y a environ 9 000 ans.
On ne sait pas encore réellement ce qui est arrivé à la population minoenne, mais parmi les nombreuses théories émises par les scientifiques, il est suggéré qu’une éruption volcanique massive sur l’île de Santorin aurait condamné la civilisation de l’âge du bronze.