L’Égypte Antique, connue aujourd’hui comme l’un des lieus de naissance du monde civilisé occidental, a répandu a travers l’Europe une partie de ses sciences et de ses arts.
Elle est aussi reconnue comme le berceau de l’un des objets de beauté les plus utilisés de nos jours: les cosmétiques égyptiens.
C’est à cette période que les cosmétiques ont été adoptés par presque tout le monde, leur permettant non seulement de maintenir une meilleure apparence physique, mais aussi de donner des bénéfices médicaux très importants à la civilisation qui vivait dans des conditions désertiques très difficiles.
Plus de 3000 ans d’expériences et de pratiques dans la création de divers produits cosmétiques ont permis à la royauté, à l’aristocratie et à la classe moyenne égyptienne d’adopter pleinement les cosmétiques égyptiens et d’en faire une part importante de leur vie.
Les commerçants grecs qui ont visité l’Égypte vers 1000 av JC ont mentionné qu’ils étaient stupéfaits de voir des défilés de mode dans les lieux publics, presque tout le monde portait des produits cosmétiques et non en petites quantités !



Mais ce n’était pas tout, car même leurs statues de dieux et leurs édifices publics ornés de motifs humains portaient des peintures cosmétiques.
Ces produits cosmétiques n’étaient pas seulement célébrés comme des produits de mode, mais aussi comme des articles qui leur étaient offerts par les dieux.
Les prêtres religieux qui gardaient les recettes secrètes de nombreuses huiles cérémonielles luttaient constamment contre le fait de permettre aux commerçants égyptiens de partager leurs biens avec les civilisations environnantes.
Les premières découvertes archéologiques de cosmétiques égyptiens remontent à 3100 av. J-C. (palette cérémoniale utilisée pour le broyage et le mélange des ingrédients cosmétiques), mais d’autres artefacts plus réguliers ont été découverts datant de 1500 av JC.
L’une de ces grandes trouvailles se trouvait dans le tombeau du Pharaon Thoutmosis III (1450 av. J-C.), qui abritait non seulement les dépouilles des défuntes épouses du souverain, mais aussi leurs nombreux objets de mode.